Histoire de la fondation d'une école quotidienne
En 1980, Monseigneur Norvan Zakarian est nommé Vicaire du Légat catholicossal à Lyon. Il succède alors à Monseigneur David Sahaguian appelé à prendre de nouvelles fonctions en Argentine.
Un des premiers soucis de Monseigneur Norvan est le devenir des enfants durant les mois de vacances en été. Avec l’aide de bénévoles, il organise des camps journaliers où les enfants apprennent l’arménien tout en ayant des activités ludiques. Cependant Monseigneur Norvan se rend très vite compte que ses efforts resteront vains s’il ne dispose pas d’un véritable outil pédagogique pérenne.
L’idée d’une école quotidienne progresse lentement jusqu’à ce que des circonstances la précipitent :
En septembre1988, l’école devient une réalité : la 1ère classe de petite section maternelle ouvre ses portes avec 9 enfants inscrits. Le projet est lancé, il verra chaque année la création d’une nouvelle classe.
Dikran et Hripsimé PAPAZIAN
Dikran est marié à Hripsimé Markarian sœur de Markar. Tailleur de son état, les époux Papazian - à l’instar de Markar et Arpiné – n’ont pas eu d’enfant.
A leur disparition, Markar est seul héritier. C’est la propriété des Papazian, route de Genas, que Markar et Arpiné vont offrir à l’U.N.E.A.A.L.E. en vue de créer l’école.
Markar et Arpiné MARKARIAN
Markar et Arpiné sont les bienfaiteurs d’exception de l’école Markarian Papazian.
Leur vie est semblable à celle de tous les émigrés d'origine arménienne. Fuyant le génocide, l’exode les conduit d’abord en Grèce puis en France à Vienne et enfin à Lyon.
Markar a participé à la Seconde Guerre Mondiale ; blessé et fait prisonnier à Narwick en 1941, ses états de service lui ont valu la Croix de guerre, la Médaille militaire, et la Médaille du Roi de Norvège.
Les époux Markarian ont travaillé toute leur vie dans le quartier de Montchat, Markar tailleur, et Arpiné commerçante.
Ils sont des contributeurs fidèles et généreux des églises arméniennes de Lyon, Décines et Charvieu.
A la mort de Markar le 24 octobre 1992, Apiné poursuit l'œuvre de son époux au service de l’école étant elle-même fille d’institutrice.
A Markar et Arpiné Markarian, pour leur exceptionnelle contribution, la communauté reconnaissante.